Gratin de poireaux savoyard et soupe verte
Comment font-ils pour résister au gel ? J'espère qu'ils n'ont pas poussé sous serre les beaux poireaux qui sont sur tous les étals... et dont la partie verte a un goût très puissant au cœur de l'hiver. Je vous propose donc de cuisiner deux bottes de poireaux aujourd'hui, une en gratin doux [ sans lait, sans crème, sans œufs ] et l'autre en soupe verte. Vous l'avez deviné, le blanc et le vert ont fait bande à part !
Couper les poireaux en laissant seulement 1 cm de vert, et détailler les blancs en tronçons assez large. Les plonger dans de l'eau bouillante jusqu'à ce qu'ils soient tendres, mais pas trop cuits.
Ne pas jeter l'eau de cuisson [ voir plus bas ]... et égoutter les blancs.
Beurrer et tapisser de chapelure de pain [ du vrai pain séché puis écrasé, pas des biscottes au goût sucré ! ].
Alterner ensuite dans un plat à gratin ;
- blancs de poireaux,
- gruyère râpé
- sel poivre, pincée de muscade
- chapelure
Répéter l'opération au moins trois fois avant d'épuiser les ingrédients. Finir par un mélange de fromage et de chapelure et disposer quelques petits morceaux de beurre pour que le gratin croustille. Mettre au four pour une vingtaine de minutes.
Cette recette préserve le goût de ce légume, et le plat n'est pas alourdi par des crèmes ou sauce.
La muscade est vraiment une épice qui se marie à ravir avec le poireau.
Avec le bouillon de cuisson des blancs, faire une soupe qui sera servie le lendemain [parce que du poireau suivi de poireau, au cours d'un même repas... c'est trop ! ].
Y jeter les verts soigneusement nettoyés [ à l'eau chaude pour dissoudre la terre ] et quelques pommes de terre. Miser ensuite au mixer plongeant. Saler et poivrer et servir accompagné d'un peu de crème fraîche.