Quelle guigne !
Le clafoutis, quand il échoit à la guigne, permet de réconcilier tous ceux qui -comme moi - n'aimaient pas trop le "doucereux" de ce dessert. Grâce à la guigne, merveilleuse cerise vermillonne à la chair pâle et acidulée, me voici raffolant du clafoutis ! Découverte grâce à un collègue qui m'en amena de pleines poignées, j'ai suivi son judicieux conseil "fais donc un clafoutis"...
Ingrédients
des guignes
40g de farine tamisée
30g de Maïzena
50g de sucre
2 œufs
1/4 de l de lait
1 c à moka de levure
Vanille
Après avoir tenté d'utiliser mon outil dénoyauteur, j'ai compris que fendre d'un coup de couteau la guigne pour en retirer le noyau était vraiment la solution.
Les amateurs du merveilleux parfum apporté par le noyau [ je conteste cette affirmation ! ] pourront les faire infuser dans le lait . Par pitié, pas de noyau dans le clafoutis !
Remplir jusqu'à mi-hauteur les moules avec les guignes.
La pâte se prépare au fouet, en débutant par les œufs et le sucre, poursuivre avec farine, maïzena et levure, puis délayer avec le lait. Remplir les moules... presque jusqu'en haut. Et le presque est important !
Laisser cuire presque 45 minutes, même pour des moules individuels.
Après la cuisson saupoudrer de sucre vanillé et rappeler la blancheur des pétales du cerisier en poudrant de sucre glace.
Servir frais, mais non glacé.
Et découvrez la merveilleuse texture douce et sucrée du clafoutis que vient bousculer la pointe acide de la guigne...