11 janvier 2009
Bouchées chocolat amandes de Caliméro
Quelques boules de neige après, il me restait quelques billes de pâte de coco aux amandes, qui formaient le cœur des grignotages au coco [ la recette, d'un clic ici ].
Qu'à cela ne tienne, elles ont plongé dans du chocolat noir chaud [ adouci d'une cuillerée de crème fraîche ] puis se sont enrobées d'éclats d'amandes grillées.
Qu'on se le dise, je n'ai jamais fait de régime de ma vie...
Je sais, c'est trop injuste !
10 janvier 2009
Boules de neige
Je vais vous avouer mon ambition première... faire des Raphaëllo. Après tout les Twix avaient été une victoire !
Ferrero, Ferrari... tout ça, c'est quand même du luxe... mais il n'y a pas de raison de ne pas s'essayer à la contrefaçon en cuisine ! Après avoir visité leur site, j'ai vu de quels ingrédients j'aurais besoin. Mais, hélas, trois hélas, la matière première ne fait pas tout... Je crois que le cœur du problème réside justement dans le cœur, à base de gaufrette et d'amande. Comment obtenir cette texture aérienne et croustillante ? Je dois avouer que ma cuisine n'est pas un atelier de chimie... J'ai donc réalisé de délicieuses boules coco, fondantes, au cœur d'amandes grillées. Mais pas des Raphaëllo...
Préparer la pâte à coco ; une petite boîte de lait concentré sucré et environ 300g de noix de coco.
J'ai ensuite prélevé 1/4 de la masse pour préparer le cœur du rocher en y ajoutant :
- quelques amandes grillées puis concassées grossièrement [ sinon les bouchées auraient été bien trop grosses ]. Pour émonder les amandes il faut les blanchir 5 minutes dans de l'eau bouillante. La peau part ensuite très facilement.
- 6 Gavottes [ si croustillantes ] effritées du bout des doigts des doigts.
Et j'ai fabriqué quelques petites billes avec.
Les deux préparations se sont raffermies une nuit au frigo.
L'étape suivante fut d'enrober le cœur de la pâte de coco, puis de les plonger dans de la noix de coco râpée.
Je remercie ma belle-fille, Coralie la gourmande, qui a pris des photos pendant le montage !
Le résultat est bon... très bon, même ! Mais ce ne sont pas des Raphaëllo.
Rendons à Ferrero ce qui lui appartient : les vrais Raphaëllo !
04 janvier 2009
Cookies's day
Quitte à faire des cookies, [et donc à devoir jouer avec une pâte un peu collante...] je la prépare en grande quantités. Les petits moineaux la congèleront en tronçons de pâte bien filmés et feront cuire ces gâteaux à la demande. Les plus gourmands les feront de divers parfums et n'hésiteront pas à en cuire quelques dizaines... ils n'auront pas le temps de ramollir à l'abri du regard des ogres familiers, bien cachés dans une boîte métallique. Venus des États-Unis, les cookies ne doivent pas être croquants, mais chewy... c'est à dire que seul l'extérieur doit croustiller, mais l'intérieur rester moelleux. Ils les aiment "grands comme la main"... mais moi, je les préfère "grands comme la paume"...
Pour une cinquantaine de cookies, mixer 250g de beurre mou avec 250g de sucre roux, rajouter 2 œufs, 250g de farine, 1 CC de sel et 1 de bicarbonate de soude [ ou 1 sachet de levure ]. Le temps de cuisson est le même pour tous ; environ 12 minutes, et jamais plus de 15, à température moyenne.
La pâte reste un peu collante, préparez donc un petit tas de farine où plonger vos mains en cours de façonnage ! J'ai ensuite divisé la pâte en trois.
Cookies aux abricots
Mélanger à la pâte des morceaux d'abricots secs. Je ne les coupe pas trop fins, pour le plaisir de trouver un vrai bout de fruit en les mangeant...
Cookies "surprise café-chocolat"
Pour la première fournée j'ai déposé directement des boules de pâte sur la plaque de cuisson, et ai glissé en leur centre un ou deux grains de café grillé enrobé de chocolat...
Ensuite j'aplatis légèrement les petits tas avec ma main.
Il faut bien les espacer, les cookies s'étalant à la cuisson.
Ce sont mes cookies préférés... ce parfum de chocolat qui a fondu, et le grain de café qui croustille soudain sous la dent... du bonheur !
Cookies aux Chocapic
Les Chocapic sont des céréales au chocolat très croquantes. Je les écrase avec mes mains, sans trop les réduire. Quant à la quantité... je fais cela à "vue d'œil". Les cookies doivent avoir une apparence très chocolatée ! Les préférés des enfants !
Et voilà, tout simple, tout bon, tout chewy comme il faut ! That' all folk !
15 décembre 2008
Caramallow croustichoc
Cara... pour caramel
mallow... pour chamallows
croustichoc... pour le blé soufflé chocolaté qui croustille
Et voilà, tout est dit, mais il reste à y goûter pour redécouvrir le merveilleux goût du Carambar, qui ne colle pas aux dents et redevient enfin accessible à tous ceux qui n'ont plus les molaires de leurs vingt ans [ quoique, passé 5 secondes au micro-ondes, dans son emballage, il devient parfait à mon goût ]. Les proportions sont données pour deux moules à cake, puisque ces douceurs croustillantes se conservent au frigo pendant des semaines [ enfin...dans l'absolu ! parce que chez moi cela disparaît très vite ! ] sans rien perdre de leur croustillance. Un miracle ! [ à ce sujet, la sécurité sociale pourrait envisager de me verser des dividendes pour le rôle éminemment anti-dépressif du Caramallow. J'accepte bien entendu que cet organisme en défalque une part au titre des soins dentaires encourus ... ]
Ingrédients
200g de Chamallows
250 g de beurre
20 Carambar classiques
1 paquet de blé soufflé au chocolat [ 375g ]
Faire fondre à feu très doux dans un très grand récipient les Chamallows [peu importe la marque et la couleur ], le beurre et les Carambar classiques [ une requête à l'égard de Monsieur Carambar ; quel est l'ingénieur stupide qui a modifié l'emballage qui est devenu excessivement difficile à ouvrir sans le déchirer ? Non seulement la tâche des gourmands devient ardue mais nous sommes également privés des célèbres blagues Carambar, qui deviennent illisibles. Tenez, dans la photo ci-dessous, et bien j'ai du aller récupérer un bout de blague collé sur son Carambar... ]
Quand le tout est devenu lisse [ environ dix minutes, en remuant] rajouter en une seule fois le blé soufflé au chocolat [ idem pour la marque, la moins chère fera l'affaire ]
Remuer le tout [ c'est pour ça qu'il faut avoir un grand récipient au départ... ] jusqu'à ce que tous les grains se parent tous de caramel chocolaté. Glisser dans 2 moules à cake tapissés de film plastique. Replier les bords du film pour bien emballer et tasser avec la main [ non non, ce n'est pas trop chaud ! ]. Et voilà. C'est tout... laissez reposer deux heures au frais avant de détailler -à l'aide d'un couteau à lame non dentelée - en tranches puis en bâtonnets... C'est d'une facilité déconcertante.
Pas de brisure à grignoter, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, et c'est mon seul regret. Alors je m'oblige à retailler un peu, les entames par exemple, histoire d'être la première. à grignoter ... Et ensuite je range le moule à cake sans avoir besoin de le laver [ chouette chouette, je n'ai pas de lave-vaisselle ! ]. Les Caramallows se conservent au frigo sans ramollir, emballé dans leur film plastique [ surtout pas d'alu ! ].
Aller, encore un autre avantage ?
Vous amenez au travail de délicieuses bouchées à grignoter et les enfants en ont également pour la maison. Bref vous passez pour une collègue formidable [ grâce à ça on vous offre des courgettes du jardin en plein été ] doublée d'une mère cordon bleu. Alors que... sincèrement... vous n'y êtes pour rien ! Et dire que c'est si bon ! Régressif, même. "Si tu ne m'en donnes pas, t'es plus ma copine"...
Pour ceux qui aiment tester les recettes différemment, je vous déconseille de la réaliser avec du blé soufflé au miel, le résultat n'a aucune croustillance.
11 novembre 2008
Divines bouchées à la Twix
"Raiders... deux doigts coupe-faim", vous vous souvenez [ un clic ici pour visionner la publicité de l'époque ]? Depuis, ils sont devenus des Twix, les publicitaires ayant décidé que la mondialisation passait par un mot choc...
Ma fille aînée m'avait transmis un petit paquet home-made pour sa môman [sic] contenant de divines bouchées au goût parfait de Twix ! J'ai supplié pour obtenir sa recette, bien sûr. Et je l'ai eu ! Elle appelle ces bouchées des "Millionnaires' shortbread", certainement pour les millions de calories qu'elles contiennent... ou pour stigmatiser les gains de la société qui mit sur le marché cette barre au succès non démenti...
Mais quelle énergie il faut dépenser en cuisine avant de pouvoir enfin récupérer toutes les calories brûlées lors de la préparation ! Vous êtes prévenus, vous voici enchaînés à votre vice pour une heure.
Le sablé ; mélanger 120g de beurre demi-sel et 80g de sucre. Verser ensuite 180g de farine. La pâte étant très friable, j'ai trouvé plus facile de l'étaler en la prenant en sandwich entre deux feuilles de silicone et en tassant avec un plat...Faire cuire à 180 ° pendant 20 à 30 minutes...le temps de faire le caramel...
Le caramel : faire fondre à feu très doux 125 g de beurre demi-sel et 125g de sucre. Puis, rajouter une petite boîte de lait concentré sucré...
Et là, remuer, remuer, remuer... vingt minutes sur feu doux, jusqu'à épaississement.
N'allez pas répondre au téléphone, comme moi... photo de droite....
Le caramel reste juste doré, et quand il a la consistance d'une mayonnaise, l'étaler rapidement sur le biscuit avec une spatule[ que vous aurez préparée à l'avance ].
Il se fige très très rapidement.
Le nappage : faire fondre au micro-onde puissance minimum 200 g de chocolat au lait.
L'étendre sur la pâte, puis y tracer des lignes avec une fourchette.
Ma fille indiquait préférer pré-découper les portions, j'ai donc testé, et fait moitié-moitié. Le résultat est identique, il n'y a aucune difficulté à découper le biscuit, mais je le trouve plus joli avec ses petits carrés tracés, si tentants. Parce qu'il faut attendre que le chocolat refroidisse... une bonne heure... c'est long !
Ces bouchées sont exactement comme des Raiders [ je suis désolée, les jeunes, mais ce sont les Raiders qui m'ont rendue accro ]...
Une merveille...
01 septembre 2008
Croquants aux arachides caramélisées
C'est la rentrée ! Demain c'est la rentrée !
... c'est bizarre, ils n'ont pas l'air de s'en réjouir autant que moi...
Demain, c'est cantine le midi ! Plus de frigo dévasté par les ados et leurs amis pendant que je suis au travail.
Bon, ça se fête ! Par des croquants qui les consolent des matins où il faut [ enfin ] se lever aux "aurores"...
Ces biscuits sont addictifs... quand on en prend un, croustillant à souhait... il faut une belle part de volonté pour s'arrêter.
Avant de faire la pâte, je fais d'abord griller puis caraméliser mes arachides. [Crues et non salées, bien sûr ]. On les trouve en supermarché asiatique, pour une somme modique. Mais je fais la même recette avec des amandes ou des noisettes, ne croyez pas y échapper d'une pirouette "chez moi il n'y en a pas..."
Dans une poêle, à sec, je verse le sachet de 500 g d'arachides, puis, quand elles ont une jolie couleur, je verse :
1 ramequin de sucre et 1/2 ramequin d'eau. Je laisse bouillonner : le caramel va se faire et enrober les graines.
Attention ! ça brûle fort et longtemps, n'y goûtez pas.
Elles vous paraissent molles ? C'est normal, elles ne vont croustiller qu'en refroidissant. Pour faire les croquants vous n'avez besoin que de 300 g d'arachides caramélisées : vous laisserez ces chouchous, comme on les appelle dans les fêtes foraines , dans un bol à portée de tous...
Maintenant, la pâte :500 g de farine
4 œufs
3/4 de verre d'huile [ environ 20 cl]
200 g de sucre et 1/2 sachet de levure chimique
Quand tout est bien touillé, y rajouter les arachides [ parfois elles ont eu le temps de s'agglomérer, mais elles se détachent sans difficulté. Les mains sont le meilleur des outils pour faire le mélange. ]
Hop, pour 15 minutes au frigo, le temps d'un petit coup de fil ou d'un café.
Sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé ou, comme moi, d'une feuille en silicone souple, faire trois boudins. Fouetter un jaune d'œuf avec un peu de café, et passer la dorure sur les pâtons.
Et le blanc ? Allez, au congélateur, avec les autres....
Mettre à four moyen pour environ 25 minutes.
Et voilà il s'agissait de la première étape.. et oui... parce qu'un biscuit, ça cuit deux fois, normalement...
Voici donc la seconde étape...
Les rouleaux sont maintenant précuits. Quand ils sont encore un peu chaud, les découper en tronçons avec un bon couteau... Il y aura un peu de casse, ce n'est pas grave les grignotis ne sont jamais perdus... [ vous pouvez aussi vous en servir, après avoir écrasés, pour faire un petit crumble avec des fruits frais ]
Les tranches vont maintenant être recuites, sans les passer à la dorure. Elles vont prendre une jolie couleur en 5 à 10 minutes.
Ces délicieux croquants, croustillants à souhait, se conservent dans une boîte en métal sans problème.
15 juillet 2008
Rochers à la noix de coco
Après avoir cuisiné des cannelés, dont la recette nécessite plus de jaunes d'œufs que de blancs, me voici avec mon Tupper* rempli de 7 ou 8 blancs d'œufs congelés. C'est le bon moment pour préparer ces petits gâteaux moelleux et sucrés au parfum de mon enfance [et oui, j'ai vécu mes jeunes années à Tahiti...].
J'achète ma noix de coco râpée dans des grands sachets de 500 grammes, que je trouve, soit dans mon supermarché normal, soit dans un ParisStore* [ou autre supermarché asiatique, pour un prix bien plus modique]. Nous aurons également besoin de 500 grammes de sucre glace.
Mettre les blancs d'œufs dans un grand [ c'est important pour la suite] saladier posé dans un fait-tout rempli d'eau bouillante, rajouter une pincée de sel et fouetter.
Quand ils commencent à blanchir verser peu à peu le sucre glace et continuer à fouetter. Ils vont devenir très brillants [on appelle cet "appareil" de la "meringue suisse ", qui sert aussi à décorer les gâteaux et reste ferme grâce à son mode de préparation. Goûtez donc du bout du doigt, c'est un délice !].
Quand ils forment une masse ferme, retirer du fait-tout et rajouter le sachet de noix de coco. Remuer à la cuillère en bois, sans avoir peur de "casser" les blancs. Et c'est tout !
Je garde un petit Tupper* rempli de cette préparation 2-3 jours dans mon frigo pour une autre recette. Déposer des tas rochers sur un papier sulfurisé ou, si vous avez eu la chance d'en trouver quand Lidl* les vendaient pour un prix modique, sur des feuilles de silicone. Et hop, à four moyen pour 20 minutes environ.
Vous regrettez qu'ils ne soient pas blancs comme ceux de certains pâtissiers ? Dites-vous qu'ils sont alors cuits sur du papier journal, afin que certains produits chimiques de l'encre [je crois qu'il s'agit du plomb...] empêche leur coloration... Je les préfère couleur coco bronzée que blanc chimique...
Bon grignotage !
13 juillet 2008
Cannelés
J'adore être invitée chez des amis. Et mon plaisir est doublé quand il s'agit d'amis aussi gourmands que moi ! Ce soir, c'est G. qui m'a conviée à sa table. Il sait que je me damnerais pour son foie gras aux figues [ bien que cet ignoble individu refuse de m'en donner la recette ], accompagné d'un merveilleux petit vin blanc fait avec du raisin de table. Je crois croquer dans le fruit gorgé de soleil à chaque gorgée, c'est une merveille ! G. fait la cuisine avec amour, tout simplement. Et il aime sa compagne avec la même gourmandise joyeuse. Être invité à sa table c'est devenir un instant l'hôte d'un havre de paix gourmande.
Mais quand même... malgré son ton qu'il veut péremptoire (...)
Ingrédients pour 64 cannelés Il y a 1 heure 15 de cuisson, autant en faire beaucoup... et ça se mange
sans faim ces petites choses là !
54 cannelés format bouchées [ce qui correspond à 3 plaques de 18 alvéoles]
8 format normaux [1 plaque]
1 litre de lait
100 g de beurre
400g de sucre
4 œufs entiers et 4 jaunes d'œufs
200g de farine
Un peu de rhum et de l’extrait de vanille
Dans le lait bouillant faire fondre le beurre. Fouetter dans un saladier le sucre, 4 œufs entiers et les 4 jaunes d'œufs
[conserver les blancs au congélateur.] Puis incorporer la farine. Rajouter de la vanille et le lait chaud. Bien remuer. Cela ressemble à
une pâte à crêpes épaissie. Repos de 12 heures minimum au frais.
Avant d'utiliser la pâte, la faire tiédir quelques secondes au micro-ondes pour que le beurre fonde, et re-fouetter en y rajoutant une louchette de rhum. Pour mon rhum, regardez la photo, ce sont des gousses de vanille qui y marinent. C'est ma bouteille "spéciale gâteaux" ! Armés de vos petits moules en silicone posés sur une plaque [elle même posée en hauteur afin de faciliter le remplissage des mini-moules] répartir le mélange.
15 minutes à 280 °, suivies d'une heure à 180 °.
Démoulez au sortir du four... et patientez 15 minutes que cela refroidisse avant de déguster.
Il est possible de les congeler et d'en sortir quelques uns pour accompagner le café lors d'une visite impromptue [à réchauffer au four pour retrouver un caramel bien craquant]