Tuiles de pain croustillantes aux parfums du Sud
Quand j'ai vu la photo de la tuile de pain qui avait pour mission de mettre en valeur un pigeon sur le blog de Chantal [ Les assiettes gourmandes ] j'ai défailli. Il fallait absolument que j'arrive à les faire ! Les tuiles... pas le pigeon !
Mais il était évident qu'il me fallait y mettre ma touche personnelle... sinon autant me contenter de vous donner tout simplement le lien vers sa recette !
Bien évidemment je n'ai pas obtenu son résultat arachnéen, loin de là... et certains pourraient même croire qu'il n'y a rien de comparable ! Le tour de main, les ustensiles, l'absence de balance de précision... tout cela compte. Et peut-être aussi mes "grains du sud", l'ail et l'huile d'olive ? Mais le résultat reste une tuile très croustillante qui a eu un franc succès... et il y a presque eu une dispute chez les ados pour croquer la dernière. J'en referai... je leur ai soumis des idées de mille-feuilles avec ces tuiles qui les ont mis en appétit.
La recette de Chantal paraît enfantine ; 80g d'eau, 10g de farine, 1 pincée de sel et 20g d'huile... Verser tous les ingrédients dans un saladier et mélanger au mixeur.
Faire
chauffer une poêle sans ajout de matière grasse. Verser une petite
louche de pâte dans la poêle... une petite tuile dentelle va se former.
Décoller à la spatule et retirer de la poêle dès qu'elle prend une
couleur dorée.
Tout d'abord, ayant anticipé quelques ratages [ bien m'en a pris ], j'ai choisi de doubler les proportions. Sans balance, pour l'eau et la farine c'est facile... enfin, presque ! puisque mon verre doseur n'a pas de graduations très fines ! Pour l'huile... il faut faire "à vue de nez".
Ces tuiles devant accompagner des pois chiches à la catalane [ recette à venir ] j'ai pris de l'huile d'olive et ai rajouté deux gousses d'ail à la pâte. Ce parfum lors de la cuisson... une merveille !
Première difficulté ; regarder la pâte extrêmement liquide dans le mixer et s'en inquiéter. Mais tenir bon. Avec raison.
Les erreurs [ au pluriel ! ] ; verser trop de pâte dans la poêle, ne pas avoir de spatule très fine pour les retourner... ou les retourner trop vite. Elles sont diablement cassantes, en promesse de croustillance !
Et ensuite ? Et bien ça a marché ! Victoire ! Des bulles se sont formées, pas aussi nombreuses que chez Chantal, mais les ingrédients et les proportions différaient beaucoup. J'évite de parler de son talent de cuisinière gastronomique, vous remarquez ?
Bien évidemment, j'ai goûté la première [ mais ai dû chasser de la spatule les ados attirés par l'odeur ]...
Vous imaginez ? et si cela avait été affreusement mauvais ? C'était excellent, de ces petites choses que l'on grignoterait avec addiction, même...
J'ai donc testé [ j'adore tester, ce qui me permet d'avoir une rubrique "Ratages en tout genre" ] en rajoutant des paillettes de piment d'Espelette dans la pâte [ vous voyez bien qu'il valait mieux doubler les proportions au départ, "ça ne mange pas de pain", expression fort à propos dans ce cas ! ]. Là aussi le résultat est excellent et l'on sent bien le piquant qui vient surprendre la langue après la croustillance. La prochaine fournée sera servie avec un potage velouté... Le "crousti-doux", une association que j'aime particulièrement.
Merci Chantal ! La recette a beaucoup plu à la maison !
Les recettes voyagent...
Allez vite voir chez Cenwen l'oeuvre d'art de ses tuiles à la menthe, présentées avec un velouté de courgette...
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